VENISE TROPICALE....AU CAMEROUN
Page 1 sur 1
VENISE TROPICALE....AU CAMEROUN
(Investir au Cameroun) -
Faire de Douala une cité moderne. Faire surgir d'une mangrove insalubre une cité aux allures de Venise tropicale.
Construire une ville où l’on a du plaisir à vivre. Voilà la vision de « Sawa Beach », le titanesque projet initié par le colonel à la retraite Edouard Etondè Ekoto en 2004.
L’ancien délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala rêvait d’un centre d'affaires (hôtels, palais des congrès, centre culturels, etc.), d’une zone administrative, d’un port de plaisance, d’une base nautique, des espaces verts et jardins publics, d’un parc d'attraction, des espaces commerciaux et résidentiels, des logements sociaux au nombre de 10 000, etc. Le tout construit sur 1000 hectares entre le port et l'aéroport.
Lors de campagne électorale à Douala, en vue de la présidentielle d'octobre 2004, Edouard Etondè Ekoto présentait ce projet à Paul Biya en ces termes : «C'est le projet «Paul Biya» par excellence à Douala. Celui que vous laisseriez à la postérité, puisqu'il est appelé à se dérouler sur 10 à 20 ans sur une superficie de 1000 hectares qui vont nous relier enfin à la mer. Ce projet n'a pas de prix. Il n'a pas de coût. Il règlera en même temps l'essentiel des problèmes d'emplois, l'essentiel des problèmes de logements et de bureaux, de jardins, parcs de loisirs et autres espaces de pacification sociale».
Fier de ce projet, Paul Biya promettra de veiller à sa réalisation. Mais, le départ d'Edouard Etondè Ekoto de la Communauté urbaine de Douala en 2006 va freiner le projet qui sera mis au placard. Le partenaire canadien Pan-Isox, qui s’était proposé de le concrétiser attendra en vain la participation financière du Cameroun.
«Douala ressemble toujours à une symphonie inachevée, une fusée qui depuis 1910 cherche son orbite au milieu des obstacles placés sur sa trajectoire et celle de ses pilotes... Parce que quand Yaoundé respire, le Cameroun vit», ironise Edouard Kingue dans une de ses chroniques.
Aujourd’hui, le gouvernement camerounais veut ressusciter ce projet. En février 2012, sur instructions du Premier ministre Philemon Yang, le ministre du Développement urbain et de l’Habitat, Jean Claude Mbwentchou, s’est rendu à Douala pour lever les difficultés qui entravent cette réalisation. Il a demandé à la Communauté urbaine de Douala s’activer.
Toutes les études techniques ne seraient pas encore totalement réalisées, mais la plupart seraient disponibles depuis 2003.
Le coût total du projet est estimé à 550 milliards FCFA (840 millions €) et le ministère en charge de l’Economie indique que le Cameroun est toujours à la recherche de financements.
Faire de Douala une cité moderne. Faire surgir d'une mangrove insalubre une cité aux allures de Venise tropicale.
Construire une ville où l’on a du plaisir à vivre. Voilà la vision de « Sawa Beach », le titanesque projet initié par le colonel à la retraite Edouard Etondè Ekoto en 2004.
L’ancien délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala rêvait d’un centre d'affaires (hôtels, palais des congrès, centre culturels, etc.), d’une zone administrative, d’un port de plaisance, d’une base nautique, des espaces verts et jardins publics, d’un parc d'attraction, des espaces commerciaux et résidentiels, des logements sociaux au nombre de 10 000, etc. Le tout construit sur 1000 hectares entre le port et l'aéroport.
Lors de campagne électorale à Douala, en vue de la présidentielle d'octobre 2004, Edouard Etondè Ekoto présentait ce projet à Paul Biya en ces termes : «C'est le projet «Paul Biya» par excellence à Douala. Celui que vous laisseriez à la postérité, puisqu'il est appelé à se dérouler sur 10 à 20 ans sur une superficie de 1000 hectares qui vont nous relier enfin à la mer. Ce projet n'a pas de prix. Il n'a pas de coût. Il règlera en même temps l'essentiel des problèmes d'emplois, l'essentiel des problèmes de logements et de bureaux, de jardins, parcs de loisirs et autres espaces de pacification sociale».
Fier de ce projet, Paul Biya promettra de veiller à sa réalisation. Mais, le départ d'Edouard Etondè Ekoto de la Communauté urbaine de Douala en 2006 va freiner le projet qui sera mis au placard. Le partenaire canadien Pan-Isox, qui s’était proposé de le concrétiser attendra en vain la participation financière du Cameroun.
«Douala ressemble toujours à une symphonie inachevée, une fusée qui depuis 1910 cherche son orbite au milieu des obstacles placés sur sa trajectoire et celle de ses pilotes... Parce que quand Yaoundé respire, le Cameroun vit», ironise Edouard Kingue dans une de ses chroniques.
Aujourd’hui, le gouvernement camerounais veut ressusciter ce projet. En février 2012, sur instructions du Premier ministre Philemon Yang, le ministre du Développement urbain et de l’Habitat, Jean Claude Mbwentchou, s’est rendu à Douala pour lever les difficultés qui entravent cette réalisation. Il a demandé à la Communauté urbaine de Douala s’activer.
Toutes les études techniques ne seraient pas encore totalement réalisées, mais la plupart seraient disponibles depuis 2003.
Le coût total du projet est estimé à 550 milliards FCFA (840 millions €) et le ministère en charge de l’Economie indique que le Cameroun est toujours à la recherche de financements.
ESPERIA- Nombre de messages : 367
Localisation : Noisy Le Sec (93 France)
Date d'inscription : 17/05/2008
Sujets similaires
» Funérailles fictives de Venise le 14 novembre 2009 / Venise (centre historique) sous le seuil des 60 000 habitants / Venessia.com
» le rat de Venise
» la plus belle vue de venise....?
» Parait qu'à Venise...
» Venise en hiver
» le rat de Venise
» la plus belle vue de venise....?
» Parait qu'à Venise...
» Venise en hiver
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|