L'Altana ou la vie vénitienne d'HENRI DE REGNIER
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L'Altana ou la vie vénitienne d'HENRI DE REGNIER
Reçu aujourd'hui...feuilleté...quelle belle écriture...du plaisir de lecture en perspective!
Extrait de l'avant-propos:
"Pourquoi, dès que je respire l'air vénitien, éprouvé-je ce plaisir à vivre où les actes les plus insignifiants et les pensées les plus quotidiennes prennent une valeur particulière, un sens exceptionnel et me communiquent un bien être inaccoutumé? Pourquoi m'y sens-je si intimement adapté aux choses, si près d'elle et si à elles, en une sorte de convenance profonde? Pourquoi le son des cloches dans le ciel, le bruit d'un pas sur les dalles me font ils battre le coeur d'une certaine façon? De quelle prédisposition me vient cet accord avec tout ce qui m'entoure?"
Extrait de l'avant-propos:
"Pourquoi, dès que je respire l'air vénitien, éprouvé-je ce plaisir à vivre où les actes les plus insignifiants et les pensées les plus quotidiennes prennent une valeur particulière, un sens exceptionnel et me communiquent un bien être inaccoutumé? Pourquoi m'y sens-je si intimement adapté aux choses, si près d'elle et si à elles, en une sorte de convenance profonde? Pourquoi le son des cloches dans le ciel, le bruit d'un pas sur les dalles me font ils battre le coeur d'une certaine façon? De quelle prédisposition me vient cet accord avec tout ce qui m'entoure?"
Fanfan- Nombre de messages : 2484
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Re: L'Altana ou la vie vénitienne d'HENRI DE REGNIER
De 1899 à 1924, l'auteur a habité la ville au sens fort du terme : de l'altana à la Venise retrouvée, autant de stations qui l'ont distrait de ses tourments.
Ca' Dario, Casa Zuliani, Palazzo Vendramin ai Carmini. Venise au temps des bâteaux à vapeur, arpentée par une élite intellectuelle désargentée, mue par une population en haillons (dans le Castello notamment) autant que par des notables qui ont lancé la Biennale d'Art en 1895. Une Venise où les longs séjours étaient concevables (grâce à la stabilité du franc germinal dont la teneur en or reste inchangée entre 1803 et 1914, protégeant les rentiers et au coût de la vie abordable à Venise), où la "morte-saison" couvrait tous les 3/4 de l'année.
Régnier plus encore que Morand a cotoyé le "Tout-Paris" littéraire rassemblé à Venise. Un autre temps à l'instar de Venice-views pour lequel j'avais écrit ce qui suit :
"A cette époque, ce tourisme littéraire de l'élite s'appuie sur les sociabilités nouées les salons et les revues de Paris, capitale culturelle. A Venise, se reconduisent les sociabilités littéraires nouées à Paris (et vice-versa). Paul Morand, Venises (1971) note ainsi en regard de l'année 1914 (p.68 à 72): "A Venise, la petite société française de ma jeunesse était devenue un cénacle littéraire. "Voici le salon Muhlfeld", disait-on, sur la place Saint-Marc, en apercevant Henri de Régnier. De lui je possède bien des livres dédicacés à mon père, je raffolais de La Cité des eaux, je goûtais ses Esquisses vénitiennes, sans me douter que quelques années plus tard Henri de Régnier apporterait au Mercure ma première nouvelle [...] Tous se ralliaient au fameux cri de guerre de leur maître Henri de Régnier:"Vivre avilit", poursuivant un rêve walpolesque, byronien, beckfordien, ..., ils se retrouvaient au Florian devant une peinture sous verre, "sous le Chinois", comme ils disaient. [...] Ils se repassaient les bonnes adresses : pour les dentelles en point de Venise, pour les chasubles, pour les étoles [...] Ils n'avaient ét ni Rimbaud; ils ne seraient jamais Gide, qu'ils détestaient, ni Giraudoux, Proust avaient eux aussi porté la moustache longue ; désormais, ils la rasaient ou la taillaient courte. Hommes très charmants, sans grande confiance en eux-mêmes, dandys amers et doux, vite amusés ou désespérés, moquant les invertis, comme ce héros de Thomas Mann, ce Herr Von Aschenbach troublé devant l'épaule nue qu'un jeune baigneur du Lido ose laisser voir hors du peignoir du bain. Les femmes les avaient fait souffrir [...] Semblables au campanile cher à Henri de Régnier, ces grands amoureux de Venise se sont laissés tomber, à la fin de leur vie, sans bruit, en "galants hommes". "
Après quelques recherches...
N.B : Horace Walpole (1717-1797), fils du premier ministre anglais, Robert Walpole, est un écrivain anglais, précurseur du roman noir....
: William Thomas Beckford (1760-1844), fut un célèbre dandy anglais, doublé d'un voyageur et d'un collectionneur hors pair....
: Eugène Morand, artiste et haut fonctionnaire français (1853-1930), a été le directeur de l'Ecole des Arts décoratifs à Paris"
Ca' Dario, Casa Zuliani, Palazzo Vendramin ai Carmini. Venise au temps des bâteaux à vapeur, arpentée par une élite intellectuelle désargentée, mue par une population en haillons (dans le Castello notamment) autant que par des notables qui ont lancé la Biennale d'Art en 1895. Une Venise où les longs séjours étaient concevables (grâce à la stabilité du franc germinal dont la teneur en or reste inchangée entre 1803 et 1914, protégeant les rentiers et au coût de la vie abordable à Venise), où la "morte-saison" couvrait tous les 3/4 de l'année.
Régnier plus encore que Morand a cotoyé le "Tout-Paris" littéraire rassemblé à Venise. Un autre temps à l'instar de Venice-views pour lequel j'avais écrit ce qui suit :
"A cette époque, ce tourisme littéraire de l'élite s'appuie sur les sociabilités nouées les salons et les revues de Paris, capitale culturelle. A Venise, se reconduisent les sociabilités littéraires nouées à Paris (et vice-versa). Paul Morand, Venises (1971) note ainsi en regard de l'année 1914 (p.68 à 72): "A Venise, la petite société française de ma jeunesse était devenue un cénacle littéraire. "Voici le salon Muhlfeld", disait-on, sur la place Saint-Marc, en apercevant Henri de Régnier. De lui je possède bien des livres dédicacés à mon père, je raffolais de La Cité des eaux, je goûtais ses Esquisses vénitiennes, sans me douter que quelques années plus tard Henri de Régnier apporterait au Mercure ma première nouvelle [...] Tous se ralliaient au fameux cri de guerre de leur maître Henri de Régnier:"Vivre avilit", poursuivant un rêve walpolesque, byronien, beckfordien, ..., ils se retrouvaient au Florian devant une peinture sous verre, "sous le Chinois", comme ils disaient. [...] Ils se repassaient les bonnes adresses : pour les dentelles en point de Venise, pour les chasubles, pour les étoles [...] Ils n'avaient ét ni Rimbaud; ils ne seraient jamais Gide, qu'ils détestaient, ni Giraudoux, Proust avaient eux aussi porté la moustache longue ; désormais, ils la rasaient ou la taillaient courte. Hommes très charmants, sans grande confiance en eux-mêmes, dandys amers et doux, vite amusés ou désespérés, moquant les invertis, comme ce héros de Thomas Mann, ce Herr Von Aschenbach troublé devant l'épaule nue qu'un jeune baigneur du Lido ose laisser voir hors du peignoir du bain. Les femmes les avaient fait souffrir [...] Semblables au campanile cher à Henri de Régnier, ces grands amoureux de Venise se sont laissés tomber, à la fin de leur vie, sans bruit, en "galants hommes". "
Après quelques recherches...
N.B : Horace Walpole (1717-1797), fils du premier ministre anglais, Robert Walpole, est un écrivain anglais, précurseur du roman noir....
: William Thomas Beckford (1760-1844), fut un célèbre dandy anglais, doublé d'un voyageur et d'un collectionneur hors pair....
: Eugène Morand, artiste et haut fonctionnaire français (1853-1930), a été le directeur de l'Ecole des Arts décoratifs à Paris"
condorcet- Nombre de messages : 2531
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Re: L'Altana ou la vie vénitienne d'HENRI DE REGNIER
alain a écrit:Unrégal!!!
bon samedi!
Dommage mais je n'ai pas pu lire aujourd'hui!!
Fanfan- Nombre de messages : 2484
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lorenzo di venezia- Nombre de messages : 1378
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Re: L'Altana ou la vie vénitienne d'HENRI DE REGNIER
La vue de là haut doit vraiment être pas mal...très inspirante!
Fanfan- Nombre de messages : 2484
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Re: L'Altana ou la vie vénitienne d'HENRI DE REGNIER
e palais passe pour avoir porté la poisse à pas mal de ses occupants!!
Re: L'Altana ou la vie vénitienne d'HENRI DE REGNIER
Il parait...il est pourtant magnifique ce palazzo, de l'extérieur déjà...le fantôme frappeur doit se cacher dedans!
Fanfan- Nombre de messages : 2484
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Re: L'Altana ou la vie vénitienne d'HENRI DE REGNIER
"La chambre donne sur une loggia. En bas je distingue un étroit jardin où coule une fontaine. J'écoute son doux bruit et il me semble qu'ilrépète tout bas ces mots magiques: tu es à Venise, tu es à Venise...
Je n'ai pas envie de dormir. Où peut bien conduire le petit escalier dont j'ai aperçu, sur le palier en entrant dans ma chambre, les premières marches? Sans doute à quelque grenier? Essayons. Il s'arrête à une porte qui n'est fermée que par un loquet. Je l'ouvre et je me trouve en plein air sur une plate-forme en bois entourée d'une rampe à hauteur d'appui. Cette terrasse, ce belvedère est posé sur le toit du palais. de là je domine ses vieilles tuiles en pente et je voisine avec ses hautes cheminées dont l'une s'achève en forme de clé et dont l'autre se termine en entonnoir. Que vois je encore? un coin luisant du Grand Canal, le dôme arrondi d'une église, puis d'autres toits, d'autres cheminées, tout cela baigné dans la clarté d'une lune éblouissante, enveloppé d'un silence profond où je perçois cependant, lointain et comme sourdement rythmé, un murmure qui est une présence et que je saurai plus tard être le murmure de la mer montante sur les plages du Lido; mais ce soir, ce murmure n'est pour moi que la respiration de la magicienne endormie et le vivant soupir de sa beauté. ce soir, je ne sais qu'une chose, en cette belle nuit de septembre 1899, c'est que ce silence, ce clair de lune, ce palais, cette terrasse vénitienne que je n'appelle pas encore une altana, tout cela c'est Venise et que je suis heureux..."
Monsieur De Régnier! Vous étiez un doux dingue vous aussi!
Je n'ai pas envie de dormir. Où peut bien conduire le petit escalier dont j'ai aperçu, sur le palier en entrant dans ma chambre, les premières marches? Sans doute à quelque grenier? Essayons. Il s'arrête à une porte qui n'est fermée que par un loquet. Je l'ouvre et je me trouve en plein air sur une plate-forme en bois entourée d'une rampe à hauteur d'appui. Cette terrasse, ce belvedère est posé sur le toit du palais. de là je domine ses vieilles tuiles en pente et je voisine avec ses hautes cheminées dont l'une s'achève en forme de clé et dont l'autre se termine en entonnoir. Que vois je encore? un coin luisant du Grand Canal, le dôme arrondi d'une église, puis d'autres toits, d'autres cheminées, tout cela baigné dans la clarté d'une lune éblouissante, enveloppé d'un silence profond où je perçois cependant, lointain et comme sourdement rythmé, un murmure qui est une présence et que je saurai plus tard être le murmure de la mer montante sur les plages du Lido; mais ce soir, ce murmure n'est pour moi que la respiration de la magicienne endormie et le vivant soupir de sa beauté. ce soir, je ne sais qu'une chose, en cette belle nuit de septembre 1899, c'est que ce silence, ce clair de lune, ce palais, cette terrasse vénitienne que je n'appelle pas encore une altana, tout cela c'est Venise et que je suis heureux..."
Monsieur De Régnier! Vous étiez un doux dingue vous aussi!
Dernière édition par Fanfan le Dim 20 Déc - 23:41, édité 1 fois
Fanfan- Nombre de messages : 2484
Localisation : Banlieue parisienne
Date d'inscription : 03/03/2008
Re: L'Altana ou la vie vénitienne d'HENRI DE REGNIER
http://www.humanite.fr/2009-06-20_Cultures_L-amoureux-de-Venise
Ils étaient plusieurs doux dingues à se donner rendez vous sous le singe!!!!
Ils étaient plusieurs doux dingues à se donner rendez vous sous le singe!!!!
Re: L'Altana ou la vie vénitienne d'HENRI DE REGNIER
alain a écrit:http://www.humanite.fr/2009-06-20_Cultures_L-amoureux-de-Venise
Ils étaient plusieurs doux dingues à se donner rendez vous sous le singe!!!!
Magnifique article, on aurait envie d'être avec eux!
Fanfan- Nombre de messages : 2484
Localisation : Banlieue parisienne
Date d'inscription : 03/03/2008
Re: L'Altana ou la vie vénitienne d'HENRI DE REGNIER
on aurait envie d'etre eux
lorenzo di venezia- Nombre de messages : 1378
Localisation : paris
Date d'inscription : 03/03/2008
Re: L'Altana ou la vie vénitienne d'HENRI DE REGNIER
D'une certaine façon nous y sommes.
condorcet- Nombre de messages : 2531
Date d'inscription : 03/03/2008
Re: L'Altana ou la vie vénitienne d'HENRI DE REGNIER
http://www.humanite.fr/2009-06-20_Cultures_L-amoureux-de-Venise
un article bien inspiré dans un journal où l'on n'irait pas forcément le chercher.
un article bien inspiré dans un journal où l'on n'irait pas forcément le chercher.
Re: L'Altana ou la vie vénitienne d'HENRI DE REGNIER
"L'Humanité" est un quotidien qui vaut bien ses homologues. Après tout, quand on a eu Jean Jaurès pour fondateur, et que l'on est plus que centenaire, que peut-on se reprocher ? Les emportements du siècle ? Mais qui, ne les a pas éprouvés ? Raymond Aron, quoique auteur de "L'opium des intellectuels", n'en fut pas exempt, pas plus qu'Albert Camus qui réclamait la mort des écrivains compromis sous l'Occupation quand François Mauriac invitait à la clémence ?
C'est un bel article qui brosse un résumé du livre mais tait l'essentiel : les soubresauts de la vie de l'auteur. On ne revient pas aussi souvent et aussi longtemps à Venise pour hasard.
C'est un bel article qui brosse un résumé du livre mais tait l'essentiel : les soubresauts de la vie de l'auteur. On ne revient pas aussi souvent et aussi longtemps à Venise pour hasard.
condorcet- Nombre de messages : 2531
Date d'inscription : 03/03/2008
Re: L'Altana ou la vie vénitienne d'HENRI DE REGNIER
Loin de moi l'idée de souestimer la q<qualité du journal ni des intellectuels qui y participent, mais je cherche les noms des intellectuels "de gauche" pour qui Venise fut une source d'inspiration?
Je ne connais pas les orientations politiques de Regnier, mais par contre, je sais qu'il ne fut pas heureux en ménage, c'est le moins que l'on puisse dire, et que sa collaboration allait au Figaro qui fut un vrai journal mais pas vraiment de gauche.
L'Huma s'intéressant à Venise et à Régnier par l'intermédiaire d'un critique littéraire, voilà qui m'interroge.
Je ne connais pas les orientations politiques de Regnier, mais par contre, je sais qu'il ne fut pas heureux en ménage, c'est le moins que l'on puisse dire, et que sa collaboration allait au Figaro qui fut un vrai journal mais pas vraiment de gauche.
L'Huma s'intéressant à Venise et à Régnier par l'intermédiaire d'un critique littéraire, voilà qui m'interroge.
Re: L'Altana ou la vie vénitienne d'HENRI DE REGNIER
et alors ... jean cocteau....
"venise, assez belle pour qu'on doive accepter de le braire avec les anes, venise, a qui l'évidence de ses charmes évite d'etre protégée
par l'ange du bizarre."
"venise, assez belle pour qu'on doive accepter de le braire avec les anes, venise, a qui l'évidence de ses charmes évite d'etre protégée
par l'ange du bizarre."
lorenzo di venezia- Nombre de messages : 1378
Localisation : paris
Date d'inscription : 03/03/2008
Re: L'Altana ou la vie vénitienne d'HENRI DE REGNIER
Cocteau intellectuel de gauche? C'est bien ce que tu veux dire?
Re: L'Altana ou la vie vénitienne d'HENRI DE REGNIER
alain a écrit:Loin de moi l'idée de souestimer la q<qualité du journal ni des intellectuels qui y participent, mais je cherche les noms des intellectuels "de gauche" pour qui Venise fut une source d'inspiration?
Je ne connais pas les orientations politiques de Regnier, mais par contre, je sais qu'il ne fut pas heureux en ménage, c'est le moins que l'on puisse dire, et que sa collaboration allait au Figaro qui fut un vrai journal mais pas vraiment de gauche.
L'Huma s'intéressant à Venise et à Régnier par l'intermédiaire d'un critique littéraire, voilà qui m'interroge.
Cela prouve qu'ils ont l'esprit éclectique. Le clivage droite/gauche appliqué à Venise me paraît impropre. Il me semble d'ailleurs que Sartre aimait Venise. Je pense aussi à Sollers...
Je suis sûr que l'Huma s'intéresse aussi à Céline.
condorcet- Nombre de messages : 2531
Date d'inscription : 03/03/2008
Re: L'Altana ou la vie vénitienne d'HENRI DE REGNIER
Mitterrand...
http://www.mitterrand.org/Le-promeneur-de-Venise.html
http://valeriomotta.fr/2009/03/mitterrand-le-venitien/
Mais je m'éloigne de l'Huma, il y a là un article de l'Express où d'Ormesson parle de Mitterrand...Venise réconcilie gauche et droite?
http://www.mitterrand.org/Le-promeneur-de-Venise.html
http://valeriomotta.fr/2009/03/mitterrand-le-venitien/
Mais je m'éloigne de l'Huma, il y a là un article de l'Express où d'Ormesson parle de Mitterrand...Venise réconcilie gauche et droite?
Fanfan- Nombre de messages : 2484
Localisation : Banlieue parisienne
Date d'inscription : 03/03/2008
Re: L'Altana ou la vie vénitienne d'HENRI DE REGNIER
J'eentends bien, Mitterand aimait Venise? c'était un esthéte, mais son oeuvre littéraire est elle si importante? Et puis est-ce vraiment un homme de gauche?
Re: L'Altana ou la vie vénitienne d'HENRI DE REGNIER
Sollers aime et habite Venise.Sa qualité littéraire est incontestable,, mais c'est en Balladurien qu'il a abordé ces dernières années, cee qui n'est pas à proprement parler une position de gauche meme molle!
Re: L'Altana ou la vie vénitienne d'HENRI DE REGNIER
Nizan a bien fait l'éloge du "Voyage au bout de la nuit" de Céline dans "l'Humanité" : alors, le panégyrique de "l'Altana ou la vie vénitienne" s'inscrit dans cette logique de pluralisme
condorcet- Nombre de messages : 2531
Date d'inscription : 03/03/2008
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