Jardins secrets

Que connaissez vous comme plan pour découvrir les jardins cachés...en dehors de pousser des portes au hasard des pas??
Je crois qu'il ya parfois des moments où certains jardins sont ouverts...mais aucune info pour cet été.
Je n'ai trouvé que ça pour le moment:
http://www.housesinvenice.com/venise-visites-guidees/jardins-de-venise.htm

http://www.giardini-venezia.it/index.html
http://www.giardini-venezia.it/cartolina.html
http://www.sportellodelconsumatore.com/WIGWAM.html

Apparemment, le Wigmam club a organisé des journées "jardins ouverts" pour les jardins historiques de Venise les années passées. Cette année, les mécènes se font peut-être désirer à moins que les prochains détails de la manifestation ne soient en cours d'examen.

Il n'y a plus qu'à attendre...

L'ouvrage Jardins secrets de Venise propose les adresses suivantes (mais beaucoup mènent aux hôtels les plus coûteux de Venise où l'on peut, je pense, toujours prendre un rafraîchissement bienvenu au bar) :
- Albergo Quattro Fontane ,Lido, Via Quattro Fontane, 16
- Grand Hotel dei Dogi, Cannaregio, Fondamenta Madonna dell' Orto, 3500, http://www.boscolohotels.com/fra/hotels/dei_dogi/scheda_brochure.htm
- Convento San Francesco della Vigna, Castello,2786
- Galleria Giorgio Franchetti (alla Ca' D'Oro), Cannaregio, 3932, http://www.cadoro.org/
- Hotel des Bains, Lido, Lungomare Guglielmo Marconi, 17, http://desbains.hotelinvenice.com/hotel-fr.html?source=-hotel+des+bains+-+lido
- Hotel Cipriani, Giudecca, 10, http://www.hotelcipriani.com/web/ocip/ocip_a2a_home.jsp
- Hotel Flora, San Marco,2283, http://www.hotelflora.it/dynalay.asp?PAGINA=236
- Hotel San Clemente, Isola di San Clemente,
- Covento del Redentore, Giudecca,
- Museo Guggenheim, Dorsoduro, 701.

Merci pour toutes ces adresses (au Cipriani, à l'hotel des Doges...) tu crois que c'est ouvert juste pour boire un coup??

et pour une recherche des principales manifestations du moment :
http://www.comune.venezia.it/flex/FixedPages/IT/Eventi.php/L/IT/YY/2008/MM/8/DD/1

Pour l'hôtel des Doges oui. Pour le couvent San Francesco della Vigna, le musée Guggenheim ou la Ca' d'Oro, pas de problème évidemment.
Pour les autres, je n'y suis jamais allé (donc je ne sais).
L'Hôtel des Bains propose un bar Colony (est-il proche du jardin ?).
A mon sens, ces adresses peuvent valoir le détour pour une après-midi estivale où l'on mêle le plaisir d'une halte et celui des sens. Répétées, ces haltes mettraient le portefeuille à mal.

condorcet a écrit:Répétées, ces haltes mettraient le portefeuille à mal.

On mangera un sandwich le midi !!!

le wigwam club organise des visites en general au debut de l'ete (mai ou juin)
il y a pleins de jardins pas secrets a venise
malheureusement les palais privés ne sont pas ouverts sauf a certaines periodes (vistes biennale)

condorcet a écrit:Pour l'hôtel des Doges oui. Pour le couvent San Francesco della Vigna, le musée Guggenheim ou la Ca' d'Oro, pas de problème évidemment.
Pour les autres, je n'y suis jamais allé (donc je ne sais).
L'Hôtel des Bains propose un bar Colony (est-il proche du jardin ?).
A mon sens, ces adresses peuvent valoir le détour pour une après-midi estivale où l'on mêle le plaisir d'une halte et celui des sens. Répétées, ces haltes mettraient le portefeuille à mal.

En tout cas , moi, si j'allais à Venise pour la seconde fois , je ne la quitterais pas .
Les ïles , j' ai commencé à les visiter après quelques séjours , tellement la Bellissima m'appelait et me captivait
Quant au Lido , malgré le pimpant et le grandiose que son nom évoque ( la Mostra , l'Hotel des Bains , l'Excelsior ) , celà ne reste en fin de compte qu'une banale cité balnéaire . Mortelle en hiver et surpeuplée en été .

Oui, pour le mythe alors : Gustav Von Aschenbach ou Robert de Niro enlaçant Elisabeth Mac Govern.
Le Lido : la Venise moderne (qu'on ne saurait répudier).

Moi je la répudie sans aucun problème

Agnès a écrit:En tout cas , moi, si j'allais à Venise pour la seconde fois , je ne la quitterais pas .

Pareil, les îles, c'est pour quand on a un peu "usé" la corde...

oui mais une semaine c'est long
donc vous avez le temps par exemple d'aller a torcello voir la basilica
et a burano et dejeuner a mazzorbo
sinon la giudacca est reposante et il y plein de jardins a voir sur l'arriere
il faut trainer et dejeuner sur place;plein de bons petits restos

La 1ère fois nous sommes allés à Burano et Torcello, je trouve que c'est complémentaire et que ça vaut le coup pour la promenade dans la lagune, pour prendre du recul...et pour partir et revenir. Là nous aimerions aller à Murano que nous avons à peine traversé et à la Giudecca, la vue depuis les quais sur Venise est exceptionnelle!

par exemple

mais encore

Oui, Torcello, procure un retour sur soi et sur le destin vénitien incomparable. Elle a trouvé son historienne, Elisabeth Crouzet-Pavan.
Si tu passes par la Giudecca, prends le temps d'une halte gastronomique à l'Altanella.

Voici la fiche de lecture consacrée au livre d'Elisabeth Crouzet-Pavan et publiée sur un précédent forum.

Elisabeth Crouzet-Pavan, La mort lente de Torcello. Histoire d’une cité disparue , Paris, Fayard, 1995, 432 p.

Le fil et la trace : c'est sous ce titre que l'historien italien Carlo Ginzburg, célèbre théoricien de la "micro-histoire" (micro-storia) - l'histoire centrée sur les trajectoires individuelles, autrement dit, le meunier Mennochio du XVIème siècle- a souhaité publié un recueil d'articles de recherche.
Quelques potagers épars, une pêcherie qui se dessine au fil de la curiosité du voyageur, les silhouettes altières et circulaires de Santa Maria Fosca comme de Santa Maria Assunta : sur le faîte du campanile, la pupille caresse distraitement au premier élan puis avec ravissement, finalement avec mélancolie, le fil et la trace de la civilisation torcellienne. La naissance, l'essor (du VIIè au XIè siècle), le déclin (le XIVè siècle), le sommeil (au XVIIème siècle, les canaux sont obstrués): autant de termes qui renvoient à des catégories mentales très contemporaines, quasi-anachroniques ; et pourtant, c'est à cette aune que l'historien doit incarner, rendre compte, donner sens au révolu. La médiéviste Elisabeth Crouzet-Pavan avait consacré sa thèse à "Sopra le acque salse. Espaces, pouvoirs et société à Venise à la fin du Moyen-Âge" (Collection de l'Ecole française de Rome, 1992) ; cet ouvrage (son 2ème) à la fois délicat interpelle un lectorat très hétérogène : tant l'érudit que le profane y trouveront les racines d'une puissante réflexion doublée d'un souffle poétique. Le livre explique comment le développement de Venise s'est effectué aux dépens de Venise mais s'attache à donner corps et vie à la civlisation torcellienne. L'appareil de notes et la bibliographie n'ont pas été sacrifiés par l'éditeur Fayard, ce qui est remarquable pour un ouvrage grand public. Ainsi le lecteur pourra cheminer avec l'historienne dans l'Archivio di Stato di Venezia (où elle a dépouillé le fonds suivant : "Archivio del Podestà di Torcello e contrade") et à la Biblioteca Marciana, entre sources manuscrites et sources imprimées, pour saisir toute la réflexion qui précède l'écriture historique. Dans cet esprit, l'appareil de notes figurant à la fin de l'ouvrage, est très documenté. Le néophyte, n'est pas traité comme tel par l'auteure, mais au contraire avec tous les égards et le respect qui lui sont dus : en effet, quel plaisir plus intense que de fouler pour la première fois les sentes torcelliennes ?
Ainsi, les têtes de chapitre, la langue claire, souple et précise invitent à une lecture douce, soutenue mais empreinte de volupté :" le temps reconstruit, voyage dans la fiction vénitienne", "un passé imginaire, une antiquité construite", "le temps oublié : jalons pour une histoire perdue", "un centre dominant, des îles étouffées : les règles du jeu économique", "les horizons d'un ancien monde : entre prairies, vignes et bois", "Venise, la lagune et Torcello: récit d'un sacrifice"... Le souci de l'intelligibilité porte ici le fil et la trace torcellienne.

la giudecca est un peu trop urbanise à mon gout.... bien que l'on y trouve de bien jolis endroits

parfois un peu renfermés,

mais, en poussant la grille...

et c'est un endroit bien protégé!

C'est la " maison aux 3 yeux " , comme on la surnomme .
( ... aahhhhh ..... le charme de l'uniforme )