le monde
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le monde
Je vous signale avant d'en faire une lecture approfondie un article du monde intitulé "Cuisines Vénitiennes".
Ainsi ceux qui le désirent pourront consulter le journal qui sera en vente demain matin.
Je n'ai pas encore pu juger au fond, mais je suis choqué que parmi les adresse recommandées, on cite Al 40 Ladroni, dont j'ai un souvenir exécrable tant du point de vue cuisine que du point de vue service. Un mauvais jour me direz vous, mais pour le prix je ne suis pas prét à y retourner.![
Ainsi ceux qui le désirent pourront consulter le journal qui sera en vente demain matin.
Je n'ai pas encore pu juger au fond, mais je suis choqué que parmi les adresse recommandées, on cite Al 40 Ladroni, dont j'ai un souvenir exécrable tant du point de vue cuisine que du point de vue service. Un mauvais jour me direz vous, mais pour le prix je ne suis pas prét à y retourner.![
Re: le monde
Le rendez-vous favori des campiellistes.
Aux quarante voleurs : avec un nom pareil, on ne peut pas dire que les éventuels clients ne sont pas prévenus
L'Anice stellato me paraît sans reproche majeur.
Pour le reste, l'article se destine à une clientèle aisée qui choisira le piano00-bar (Linea d'ombra) ou le trop chic (restaurant de l'hotel Bauer). "Le Monde" dans ses oeuvres : un quotidien qui a renié depuis longtemps son mythe fondateur : offrir à tous un journal de référence et garder une attitude distante et critique vis-à-vis de tous les pouvoirs constitués (Etat, finance, entreprises). J'ai cru que le départ de Jean-Marie Colombani lui serait bénéfique mais la sujétion à l'immédiat s'est encore accentuée aux dépens des articles de fond.
Aux quarante voleurs : avec un nom pareil, on ne peut pas dire que les éventuels clients ne sont pas prévenus
L'Anice stellato me paraît sans reproche majeur.
Pour le reste, l'article se destine à une clientèle aisée qui choisira le piano00-bar (Linea d'ombra) ou le trop chic (restaurant de l'hotel Bauer). "Le Monde" dans ses oeuvres : un quotidien qui a renié depuis longtemps son mythe fondateur : offrir à tous un journal de référence et garder une attitude distante et critique vis-à-vis de tous les pouvoirs constitués (Etat, finance, entreprises). J'ai cru que le départ de Jean-Marie Colombani lui serait bénéfique mais la sujétion à l'immédiat s'est encore accentuée aux dépens des articles de fond.
condorcet- Nombre de messages : 2531
Date d'inscription : 03/03/2008
Re: le monde
alain a écrit:Je vous signale avant d'en faire une lecture approfondie un article du monde intitulé "Cuisines Vénitiennes".
Ainsi ceux qui le désirent pourront consulter le journal qui sera en vente demain matin.
Je n'ai pas encore pu juger au fond, mais je suis choqué que parmi les adresse recommandées, on cite Al 40 Ladroni, dont j'ai un souvenir exécrable tant du point de vue cuisine que du point de vue service. Un mauvais jour me direz vous, mais pour le prix je ne suis pas prét à y retourner.![
http://www.lemonde.fr/aujourd-hui/article/2008/08/27/cuisines-venitiennes_1088478_3238.html#ens_id=1047395
Agnès- Nombre de messages : 1603
Localisation : ....transitoire....
Date d'inscription : 04/03/2008
Re: le monde
Après relecture de l'article incriminé, quelques sentiments émergent :
- la citation récurrente d'Arrigo Cipriani dans la littérature consacrée à la cuisine vénitienne contemporaine et publique. Serait-il à l'instar d'Alain Ducasse ou Paul Bocuse en France, un grand-maître, cette sorte de Grand Sachem indépassable ? Tous veulent faire "simple", "revenir aux sources", retrouver "le goût de nos grands-mères"... Ne manque plus que l'omelette de la mère Poulard et le gosier est plein.
- les étoiles Michelin (hum) : seulement sept critiques gastronomiques visitaient il y a peu les restaurants français. Vu le nombre de restaurants étoilés ou aspirant à l'être dans le pays des 365 fromages, c'est fort peu.
Qu'en est-il pour l'Italie ? Hors Saint-Michelin, point de vérité ?
Le Met a vu ses prix monter en flèche : 60 euros pour le menu classique (sans les boissons) à l'été 2005 et presque 100 euros pour la même prestation en décembre 2007. Le Met, outre les Mânes de Vivaldi, est magique en été dans le jardin. La haute société internationale et italienne s'y retrouve, accompagnée de touristes amnésiques (dont je fais partie) qui ont oublié l'état de leur portefeuille.
- le contraste entre l'accroche de l'article "ll faut éviter les circuits balisés.... c'est aussi un bon moyen de découvrir la cuisine vénitienne en ménageant son budget" et sa fin "Les prix de l'hôtel sont élevés, mais la table est accessible. Un dîner dans le jardin, loin des hordes touristiques et des gondoliers, c'est la Sérénissime à la campagne". Avec un chef renommé et la cuisine à l'encan, comment ce restaurant ferait-il pour amortir ses frais sans pratiquer des prix élevés (menus supérieurs à 60 euros) ?
Et last, but not least, que gagne-t'on à critiquer les itinéraires fléchés quand, de facto, on en établit un nouveau ?
- la citation récurrente d'Arrigo Cipriani dans la littérature consacrée à la cuisine vénitienne contemporaine et publique. Serait-il à l'instar d'Alain Ducasse ou Paul Bocuse en France, un grand-maître, cette sorte de Grand Sachem indépassable ? Tous veulent faire "simple", "revenir aux sources", retrouver "le goût de nos grands-mères"... Ne manque plus que l'omelette de la mère Poulard et le gosier est plein.
- les étoiles Michelin (hum) : seulement sept critiques gastronomiques visitaient il y a peu les restaurants français. Vu le nombre de restaurants étoilés ou aspirant à l'être dans le pays des 365 fromages, c'est fort peu.
Qu'en est-il pour l'Italie ? Hors Saint-Michelin, point de vérité ?
Le Met a vu ses prix monter en flèche : 60 euros pour le menu classique (sans les boissons) à l'été 2005 et presque 100 euros pour la même prestation en décembre 2007. Le Met, outre les Mânes de Vivaldi, est magique en été dans le jardin. La haute société internationale et italienne s'y retrouve, accompagnée de touristes amnésiques (dont je fais partie) qui ont oublié l'état de leur portefeuille.
- le contraste entre l'accroche de l'article "ll faut éviter les circuits balisés.... c'est aussi un bon moyen de découvrir la cuisine vénitienne en ménageant son budget" et sa fin "Les prix de l'hôtel sont élevés, mais la table est accessible. Un dîner dans le jardin, loin des hordes touristiques et des gondoliers, c'est la Sérénissime à la campagne". Avec un chef renommé et la cuisine à l'encan, comment ce restaurant ferait-il pour amortir ses frais sans pratiquer des prix élevés (menus supérieurs à 60 euros) ?
Et last, but not least, que gagne-t'on à critiquer les itinéraires fléchés quand, de facto, on en établit un nouveau ?
Dernière édition par condorcet le Jeu 28 Aoû - 17:42, édité 1 fois
condorcet- Nombre de messages : 2531
Date d'inscription : 03/03/2008
Re: le monde
alain a écrit:Belle prouesse technique Agnès !!!
..... comme quoi tout arrive .
Agnès- Nombre de messages : 1603
Localisation : ....transitoire....
Date d'inscription : 04/03/2008
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