Proust à Venise sur France Inter
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Proust à Venise sur France Inter
http://www.franceinter.fr/emission-un-ete-avec-proust-venise
Le narrateur de La Recherche est un esthète. Partout où il va, il accorde une extrême attention (je cite) à la « beauté intrinsèque des choses ». Beauté d’une chambre, d’une musique, d’un regard, beauté d’un paysage ou d’une inconnue…
Marcel Proust décline cette notion à l’envi, la qualifie de « rare » ou de « paresseuse », et lui donne un pouvoir particulier : selon lui, elle est « une promesse de bonheur » nous dit-il dans La Prisonnière.
Et en effet, l’une des principales « beautés » du livre est associée à un moment pleinement heureux : je veux bien sûr parler de Venise que le narrateur se remémore involontairement en butant sur les pavés de la cour de l’hôtel de Guermantes…
Tandis que Mme de Cambremer avoue « détester le Grand Canal » de la Sérénissime, et que Mme Verdurin n’a de cette ville que le souvenir « des projecteurs dans le ciel », le narrateur lui, est rempli de joie à la simple idée de penser à Venise…
Cette ville qu’il a d’abord rêvée, puis visitée plus tard avec sa mère dans Albertine disparue…
Ce soir, pour ce dernier épisode au cœur de la géographie proustienne, nous embarquons pour la Cité des Doges, que Marcel Proust a arpentée à deux reprises et qui est le seul lieu « étranger » de A la recherche du temps perdu.
Le narrateur de La Recherche est un esthète. Partout où il va, il accorde une extrême attention (je cite) à la « beauté intrinsèque des choses ». Beauté d’une chambre, d’une musique, d’un regard, beauté d’un paysage ou d’une inconnue…
Marcel Proust décline cette notion à l’envi, la qualifie de « rare » ou de « paresseuse », et lui donne un pouvoir particulier : selon lui, elle est « une promesse de bonheur » nous dit-il dans La Prisonnière.
Et en effet, l’une des principales « beautés » du livre est associée à un moment pleinement heureux : je veux bien sûr parler de Venise que le narrateur se remémore involontairement en butant sur les pavés de la cour de l’hôtel de Guermantes…
Tandis que Mme de Cambremer avoue « détester le Grand Canal » de la Sérénissime, et que Mme Verdurin n’a de cette ville que le souvenir « des projecteurs dans le ciel », le narrateur lui, est rempli de joie à la simple idée de penser à Venise…
Cette ville qu’il a d’abord rêvée, puis visitée plus tard avec sa mère dans Albertine disparue…
Ce soir, pour ce dernier épisode au cœur de la géographie proustienne, nous embarquons pour la Cité des Doges, que Marcel Proust a arpentée à deux reprises et qui est le seul lieu « étranger » de A la recherche du temps perdu.
Fanfan- Nombre de messages : 2484
Localisation : Banlieue parisienne
Date d'inscription : 03/03/2008
Re: Proust à Venise sur France Inter
N'oublions pas que Proust jeune fut un lecteur et traducteur de Ruskin et qu'il connnaissait Venise avant de s'y rendre.
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